Ch’Lanchron 129
Parution : mars 2013
Prix de vente : 3,50 €
Directeur de publication : Jacques Dulphy
Rédacteur en chef : Jean-Luc Vigneux
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Le contenu de Ch’Lanchron 129
• Édvant d’écmincher (éditorial)
• Un treu (poésie d’Edwige Fontaine)
• Sancmise, nouvieu riche (premier épisode) (bande dessinée d’André Pierre et Eugène Guilbert)
• Chés chonq sins (chronique d’André Guerville)
1- Chés eureilles : Inténne
2- Chés zius : Vir
3- Ch’neu : Sintir
4- Chés douots : Tateu
5- Cho’l langue : Gouteu
• No téléphonne à nous (histoire, par Vincenette Cailleux)
• Ch’sixiéme sin (article par Jean-Luc Vigneux)
• Liries (revue de presse)
• Troés diners mon Duval (nouvelle, par Jean Leclercq)
• Guy Savary, éd Péronne (nécrologie)
• Chl’intarnète i rahute (article)
• Éne bréve éd Picardie (histoire, par Roland Dumont)
• In route pour cheul régate ! (clin d’œil)
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La nouvelle photographie du jeu littéraire
est en ligne sur le site de Ch’Lanchron
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Ch’Lanchron i cange…
Depuis la fin de l’été 2012, l’équipe de Ch’Lanchron a mené une vaste réflexion sur l’avenir de la publication. Le contenu, la présentation, l’édition, ont été revus de fond en comble. Sans diminuer la qualité de la revue (le format, les illustrations, l’usage de la couleur), Ch’Lanchron s’est mis à l’écoute des lecteurs qui ont fait part de leur avis, notamment à propos de la lisibilité des caractères utilisés, de la régularité de la parution, ou encore de la densité, estimée généralement trop volumineuse, des numéros doubles, voire aussi des numéros habituels de Ch’Lanchron.
Concilier tous ces paramètres a abouti à une décision sans précédent depuis 1980 : Ch’Lanchron allait résolument changer ! La mise en œuvre de la nouvelle formule a nécessité quatre à cinq mois de réflexion et d’essais divers. Ch’Lanchron liméro 129 est aujourd’hui la « conclusion » de cette période de travail.
Au cœur des modifications apportées à la revue, la plus évidente est la pagination, qui est ramenée de 44 à 16 pages. Cependant les lecteurs ne seront pas perdants ! En bon trimestriel, Ch’Lanchron paraîtra désormais à période fixe : au début des mois de janvier, d’avril, de juillet, et d’octobre. À cette régularité, est ajouté un nouvel engagement, inclus dans l’abonnement : la parution en fin d’année d’un véritable livre de 80 pages. Avec son nouvel abonnement, Ch’Lanchron propose une approche du picard qui comblera diféremment le lecteur, tout en apportant sensiblement la même quantité de littérature à découvrir chaque année.
Ch’Lanchron i n’cange point !
L’important, pour tous les amateurs et autres passionnés de la langue picarde, c’est que Ch’Lanchron existe et surtout qu’il demeure rédigé entièrement en picard. C’est qu’il fasse place aux poèmes ou à la bande dessinée ; aux articles d’humeur comme aux nouvelles ; aux chroniques ou aux histoires plaisantes ; aux documents autant qu’aux articles de fond ; au journalisme comme à la littérature. Tout ceci sous la signature d’auteurs confirmés ou de nouveaux venus, que les colonnes de Ch’Lanchron se font le plaisir d’accueillir.
Avec la parution de ce numéro 129, la preuve est donnée : Ch’Lanchron continue son chemin en semant ses cailloux bien picards tout au long de sa route. Il y aura désormais cinq jalons chaque année, au minimum.
Feuilletons Ch’Lanchron 129 !
L’éditorial de Gadrouille, le personnage mascotte de la revue, qui ouvre chaque numéro depuis 1980, figure désormais à la Une du journal picard. Sans surprise, Gadrouille inaugure en présentant la nouvelle pagination de Ch’Lanchron. Puis il laisse place aux littérateurs de cette livraison du printemps 2013.
La formule ramonchlèe (resserrée, dirait-on en français) de Ch’Lanchron n’interdit pas la diversité de l’expression picarde. De la poésie (avec Edwige Fontaine, de Nibas) à la nouvelle (avec l’édition du prix littéraire obtenu l’an dernier par Jean Leclercq, de Buigny-lès-Gamaches), nous lisons tous les genres d’écriture, et il y en a là pour tous les goûts. Dans le fond, Ch’Lanchron n’a vraiment pas du tout changé !
La bande dessinée n’est pas oubliée. Et c’est même une archive des années 1920 qui a été retrouvée. Les aventures de « Sancmise, nouvieu riche » seront éditées en quatre épisodes qui sont autant de petites histoires imaginées par Eugène Guilbert et André Pierre.
Quant à André Guerville (de Feuquières), il nous donne à entendre, voir, sentir, tâter et à goûter. L’auteur a en fait entrepris de revisiter les cinq sens (chés chonq sins) à travers le filtre de la langue picarde. L’humour est présent tant dans le texte picard qu’entre ses lignes grâce aux dessins de Jean-Bernard Roussel qui illustrent le propos. En complément à ce parcours sensoriel, Jean-Luc Vigneux (Abbeville) propose une exploration du sixième sens, à la manière d’un hommage au second degré qui est adressé aux Picardes, remplies de bon sens, tel qu’il convient de dire en pareil contexte.
La chronique des « liries » (revue de presse) porte la critique littéraire sur six nouvelles éditions picardes, preuves de la vitalité de notre langue régionale. Quelques articles plus loin, nous voici arrivés en dernière page avec le « clognon » de Gadrouille (son clin d’œil. il nous emmène en bord de mer à Cayeux-sur-mer… Cette conclusion nous fixe déjà rendez-vous pour le numéro 130 qui arrivera sous le soleil de juillet prochain.
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