|
De 1980 à 2000
Ch’Lanchron, c’est le journal, bien sûr. Ce sont aussi des publications. Et puis des expositions, des animations en milieu scolaire, des conférences, des interventions dans les médias, des interviews et des articles de presse, c’est encore l’accueil d’étudiants, de chercheurs, toute une bibliothèque, de la documentation, et la tenue d’un des tous premiers sites « en picard » sur le réseau Internet… Toutes ces activités, et quelques autres se poursuivent, sans interruption, depuis 1980.
Mais Ch’Lanchron, c’est aussi le picard « vivant », le picard qui s’exprime en direct, sur scène, depuis 1980, et même avant. Que ce soit par la parole dite ou chantée, Ch’Lanchron répond aussi présent sur les scènes ou dans les festivals où la langue picarde a sa place. D’une modeste salle des fêtes rurale à la prestigieuse Maison de la Culture d’Amiens, que ce soit en Picardie ou dans l’ensemble du domaine linguistique picard jusque dans le Hainaut belge, et parfois hors de nos frontières linguistiques… en Bretagne gallèse, en Savoie, en Belgique, en Hongrie, aux U.S.A, Ch’Lanchron porte régulièrement les mots d’ici, en version originale, vers les amateurs de la langue picarde vivante.
Depuis 2000
De 1980 à fin 1999, ce furent vingt années de créations théâtrales ininterrompues. Plus 30 pièces de théâtre et des dizaines de contes ou d’histoires, ont été présentées dans plus de quatre cents salles des fêtes devant des milliers de spectateurs.
En deuxième partie de ces « séries picardes », Ch’Lanchron a proposé un second spectacle au sein du spectacle, en assurant une heure (et parfois plus) de chansons picardes elles aussi de création contemporaine.
Au cours de ces années, la troupe de « téyate et pi canchons » a pris successivement les noms de « Cassigoutte » puis de « Ch’Carimaro », puis définitivement et tout simplement celui de « Ch’Lanchron ».
À compter de 2001, Ch’Lanchron a continué ses tournées, en abandonnant (mais peut-être pas définitivement ?) ses représentations théâtrales. Depuis lors, chés canchons constituent le corps du spectacle. À la demande des organisateurs, le programme est également composé de lectures en solo ou dialoguées, de contes et d’histoires, et aussi d’interprétations « en direct » de projections de bandes dessinées sonorisées avec bruitages, sous forme de quasi dessins animés !
Avant 1980Toujours présentes dans nos prestations publiques, les chansons ont émaillé la vie de Ch’Lanchron. Déjà « avant » Ch’Lanchron, des chansons étaient créées et jouées en public, en accompagnement des matinées récréatives données par les Picardisants du Ponthieu et du Vimeu. Le groupe s’appelait alors « Cantepleuve ». Certaines chansons de ces années 1976 à 1979 ont ensuite été incluses fort naturellement dans le répertoire de Cassigoutte, de Ch’Carimaro ou plus simplement de Ch’Lanchron.
Innhui (aujourd’hui)
Après 35 années de scène, ce sont quelques 90 titres de canchons qui ont été créés sur scène. Quelques reprises, quelques chansons traditionnelles, quelques traductions, sont venues apporter leurs touches au répertoire de créations propres à l’équipe de Ch’Lanchron. Deux enregistrements commerciaux auto-produits par Ch’Lanchron, et déposés à la SACEM, ont jalonné cette aventure. Il y eut le disque 30 cm / 33 tours « Eute pèrt… » (12 titres) en 1986, puis ce fut le C.D. « Ch’bal » (13 titres) en 1994.
Quelques boîtes de cassettes et de bandes magnétiques, et aussi désormais un bon paquet de fichiers numériques existent également. Ch’Lanchron a été sollicité pour apporter des compositions musicales à des bandes sons de productions picardes pour Chés Diseux d’Achteure (en 1987), ou pour le premier dessin animé en picard réalisé par Jean-Bernard Roussel (en 2005). S’ajoutent à cet inventaire des brouillons, des maquettes de démonstration ou de répétitions, des enregistrements de directs de spectacles, des diffusions radiophoniques inédites… Toute cette collection de précieux - et souvent uniques - documents constitue une montagne d’archives qui pourraient remplir plusieurs faces d’albums traditionnels en vinyle ou sur C.D. ! Mais Ch’Lanchron donne la priorité à la production en public de ses « canchons ». Ch’est qua meume pu amitieux pi pu djai d’s’édviser pi d’canter aveuc chés gins putot qu’d’éte rinfreumè din éne boéte in plastique !
Les enregistrements en public ou au cours de répétitions des « canchons dé Ch'Lanchron »
(bandes son ou captations vidéo) sont présentées sur ce lien.
Les paroles et partitions de 60 canchons
créées par Ch'Lanchron
sont publiées intégralement dans le livre « Djitares ! » (2020)
et dans le second volume « Flahutes et pi corbillon » (2024)
|
|
|