Voici la reproduction de tous chés plaque-tout-seu en picard, assortis de quelques renseignements.
Support plastique jaune, monochromie marron (12,7 cm x 9,4 cm) | 1981 (dessin de Jacques Dulphy)
Le premier « plaque-tout-seu » |
Support plastique jaune, monochromie noire (19 cm x 6,5 cm) | 1982 (composition de Jacques Dulphy)
Cet autocollant plus miliant, porteur simplement d’un slogan, a également été apprécié. Il a largement été distribué, parfois très loin de sa Picardie maritime natale. On l’a remarqué par exemple sur des valises en direction de Tahiti au départ de la Floride ! Le picard s’exporte… |
Support plastique blanc, monochromie violette (11,6 cm x 7,7 cm) | 1983 (d’après un dessin de Jacques Dulphy) En 1982, 1983 et 1984, « Ch’Lanchron » a organisé des rencontres autour du picard. Expositions, spectacles (théâtre, marionnettes, chanson, conte, lectures…), stages, jeux et sports, visites, rencontres, débats, venaient élargir le champ culturel autour de la langue picarde. Intitulées « Chés quate écmins » (le carrefour) ces journées picardes ont permis la rencontre de très nombreux acteurs et défenseurs du picard. Abbeville, Saint-Riquier, Ergnies ou Méneslies devenaient alors le centre de gravité de la culture de langue picarde. Tournaisiens, Cominois, Amiénois et même Wallons ou Axonnais, sont alors venus voir, lire, écouter et, bien entendu, apporter leur pierre à la construction d’une culture régionale qui se dit aussi « en picard ».
Pour la seconde édition de « Chés quate écmins », un autocollant a été offert au millier d’abonnés que comptait (déjà) le journal « Ch’Lanchron » à l’époque. |
Support plastique blanc, bichromie rouge et noire (30 cm x 4,5 cm) | 1986 (composition de Jacques Dulphy)
Second autocollant sous forme de slogan. Il était destiné aux devantures ou aux vitrines de magasins. Il s’est plus souvent affiché en bas des pare-brises de voitures. |
Support plastique jaune, monochromie noire (ø 10 cm) ou monochromie verte (ø 10,6 cm) | 1989 et 1990 (logo de Jacques Dulphy et Jean-Mary Thomas)
Le logo de « Ch’Lanchron » a aussi été utilisé en « plaque-tout-seu » à deux reprises. La seconde édition (en impression verte sur fond jaune) a été offerte aux visiteurs de la fête donnée à Abbeville lors de la parution du numéro double 39-40 de la revue, qui marquait les 10 ans de « Ch’Lanchron » en mai 1990. Cette journée festive a permis à plusieurs centaines de personnes de venir à la rencontre des auteurs, des éditeurs, des associations, et évidememnt à tous de parler picard. Elle fut ponctuée de plusieurs discours en picard, dont ceux des personnalités officielles (Jacques Becq député maire d’Abbeville ; Guy Dovergne conseiller général ; Charles-Edmond Langlet, sénateur de la Somme). L’après-midi est restée gravée dans les mémoires des participants (comme dans celles de nombreux absents qui en eurent des échos par voie de presse) par le célébrissime concours d’injures en picard « Évnez atuire vo voésin » qui connut un succès inespéré, voyant s’affronter amiteusemint trois ou quatre générations de Picardisants issus de l’ensemble du Domaine linguistqiue picard pendant près de trois heures d’échanges de jurons et autres complimints d’matlot ! |
Support plastique jaune, monochromie rouge (20 cm x 5,2 cm) | 1992 (dessin de Jacques Dulphy)
L’affirmation pour Ch’Lanchron du caractère de journal entièrement rédigé en picard est aussi passé par la voie d’un autocollant qui représente cette fois en gros plan le personnage de Gadrouille s’exprimant dans une bulle. |
Support plastique bleu clair, monochromie bleu foncé (20 cm x 10 cm) | 2010 (dessin de Jean-Bernard Roussel)
Tiré à 5 000 exemplaires, le plus récent des « plaque-tout-seu » a été envoyé comme étrennes en janvier 2010 à tous les abonnés de « Ch’Lanchron ». C’est qu’ils sont désormais pas moins de 3 500 à figurer dans le fichier. |
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