Ch’Lanchron
paraît
depuis 1980
Accueil
du site picard
lanchron.fr
Écouter ou
lire du picard

Sur scène
Une brève
présentation de
Ch’Lanchron
Les numéros de
Ch’Lanchron
éch jornal picard
Les auteurs
publiés dans
Ch’Lanchron
Langue picarde
Vitalité du picard
Les liens
Nouveautés
et mises à jour

Plan du site
 « Ch’Lanchron » c’est aussi le journal trimestriel écrit tout en picard Un « lanchron » c’est un pissenlit 35 ans de scène, 90 chansons en picard à notre répertoire Logo officiel de « Ch’Lanchron » Gadrouille est la mascotte de « Ch’Lanchron » Toute une collection de livres picards de référence À doù qu’o s’édvise in picard ? Ravisez ichi ! Quoé d’neu din « lanchron.fr » ?
Abonnez-vous !
Ch’Lanchron
1 an pour 25 €

Table des
textes parus dans
Ch’Lanchron

Écouter des chansons
Jouer et écrire
Activités de
l’association
Ch’Lanchron

Le roman picard
La fableLa BD.
Le théâtre picard
Commandez
les éditions de
Ch’Lanchron

Le moyen picard
La littérature
du picard moderne

Quoé d’neu din « lanchron.fr » ?

« Chés roses éd Picardie »
La version en picard de « Roses de Picardie »


La chanson « Rose de Picardie », ou plus exactement « Roses of Picardy », écrite en 1916 a fait, et continue de faire le tour du monde. Avec ou sans paroles, la musique de Haydn Wood porte loin de ses frontières le nom de notre région, la Picardie. Le texte original de Fred E. Weatherly a été traduit en français par Pierre Amor. Cette version a été souvent interprétée. D’autres paroles sont parfois venues se poser sur la musique de Wood. Celles interprétées par Yves Montand sont parmi les plus célèbres en France.

Mais de paroles picardes, sur thème emblématique, il n’y en avait point.
Pas davantage qu’il n’y avait de rosier éponyme. En 2003, l’Amiénois Michel Brisse a entrepris de faire baptiser une « Rose de Picardie ». Grâce aux boutures réalisées par le du maître jardinier anglais David Austin, ce fut chose faite, dans les jardins de l’abbaye de Valloires (Somme) le 25 juin 2004. Les allées du jardin résonnèrent alors de l’air de musique de circonstance. Un enregistrement de cinq versions de « Roses de Picardie » fut distribué aux participants (ceux de la musique du 43ème RICCA de Lille, de Marcel Azzola, de Jack Lantier, de Sidney Bechet et du Romantic Strings dirigé par Robert Mandell). Ce CD. est hélas interdit à la vente.
Nous avions donc en plus du timbre postal (édité en 1975) ou de l’étiquette de camembert (marque déposée depuis 1971) « enfin » une véritable Rose de Picardie !

Mais de traduction picarde… toujours point !
En mars 2005, Gilles Gouset éditait avec l’association « À la rencontre du petit patrimoine picard » (14 rue de la Prairie, 80170 Guillaucourt) le livre « Roses de Picardie ». Véritable mine de renseignements, l’ouvrage narre par le menu l’histoire de la chanson, en démythifiant quelques légendes (parfois tenaces). Il reproduit aussi nombre de documents qui démontrent la popularité de la chanson à travers le monde, tout au long de ses 90 ans d’existence. Le concert donné pour la présentation publique du livre à Amiens le 23 mars 2005, se déroulait en présence de la violoniste Marjorie Cullerne, la petite nièce de Haydn Wood. Ce sont alors une quinzaine de titres composés par Haydn Wood qui furent interprétés, dont cinq versions des Roses of Picardy.
Au cours de la séance de dédicaces qui suivit la cérémonie, Marjorie Cullerne, originaire du Canada (île de Vancouver), allait de rencontres en découvertes. C’est alors qu’elle apprit qu’il existait depuis peu une version « en picard » des Roses de Picardie ! Les paroles picardes, directement issues de la version anglaises initiales du texte, venaient d’être publiées dans le numéro 93 de Ch’Lanchron. Elles étaient signées par Jean-Luc Vigneux, qui lui interprétait a capella la « version locale » de « Chés roses éd Picardie ». C’est cette traduction que nous reproduisons ci-dessous.
Depuis, « Chés roses éd Picardie » ont aussi fait le tour du monde. La version picarde a en effet déjà été interprétée en Hongrie ou aux U.S.A.… et en Picardie aussi, notamment en ouverture de la fête des 30 ans de Ch’Lanchron.

Chés roses éd Picardie

1er couplet

Aveuc ses zius du bleu d’la mér,
Colinette al ravise chés hétresses,
Al djigne, al trainaille, al attind
Lo qu’él cavèe blanque a s’intchaisse.
Éne canchon al monte din ch’temps calme,
Conme éch vint qu’i s’émeut alintour.
Al acoute, al s’inlèrme, al tranne.
Ch’est s’premiére canchonnette d’anmour.

Refrain

Au momint d’chés roses in Picardie,
Din l’rousèe d’érgint a s’épénit.
Chés roses is fleurit’t in Picardie,
Mais n’y én o poé d’pu belle éq ti !
Chés roses is vont mourir au bout d’chés bieux jours,
Si janmoais nos cmins is leu sépèr’t
I réstroait éne rose vive, coér, in Picardie !
Chol rose lo, j’él warde din min tchœur !

2nd couplet

Chés énèes is fil’t sans nos attinne,
Pi vlo dz’ombes édsu ch’temps voélè.
Il ainmoait sarrer s’main din les siénes,
In rbéyant ch’bleu d’ses zius tchintchets.
Al ravise chés abes long d’chu cmin,
Y o dz’énèes qu’is n’s’y rvoét’té pu
Dpi chl’époque d’él tchote canchon d’chés roses,
Qu’ch’est l’darène canchon qu’al euche intindu.

Jean-Luc Vigneux 80 Abbeville (mars 2004)


Dernière mise à jour :
23-08-2024
Pour tout renseignement
écrivez à Gadrouille
Retour en haut
de cette page
Rapasse à no moaison !
(vers le plan du site)
© Ch’Lanchron 2012
CH’LANCHRON
  « Espace Saint-Gilles » (CM-17) Bâtiment 9 - 82 rue Saint-Gilles
80100 ABBEVILLE   Picardie   (FRANCE)
Téléphone :
07.69.58.80.84.