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« Chés roses éd Picardie »
La version en picard de « Roses de Picardie »


La chanson « Rose de Picardie », ou plus exactement « Roses of Picardy », écrite en 1916 a fait, et continue de faire le tour du monde. Avec ou sans paroles, la musique de Haydn Wood porte loin de ses frontières le nom de notre région, la Picardie. Le texte original de Fred E. Weatherly a été traduit en français par Pierre Amor. Cette version a été souvent interprétée. D’autres paroles sont parfois venues se poser sur la musique de Wood. Celles interprétées par Yves Montand sont parmi les plus célèbres en France.

Mais de paroles picardes, sur thème emblématique, il n’y en avait point.
Pas davantage qu’il n’y avait de rosier éponyme. En 2003, l’Amiénois Michel Brisse a entrepris de faire baptiser une « Rose de Picardie ». Grâce aux boutures réalisées par le du maître jardinier anglais David Austin, ce fut chose faite, dans les jardins de l’abbaye de Valloires (Somme) le 25 juin 2004. Les allées du jardin résonnèrent alors de l’air de musique de circonstance. Un enregistrement de cinq versions de « Roses de Picardie » fut distribué aux participants (ceux de la musique du 43ème RICCA de Lille, de Marcel Azzola, de Jack Lantier, de Sidney Bechet et du Romantic Strings dirigé par Robert Mandell). Ce CD. est hélas interdit à la vente.
Nous avions donc en plus du timbre postal (édité en 1975) ou de l’étiquette de camembert (marque déposée depuis 1971) « enfin » une véritable Rose de Picardie !

Mais de traduction picarde… toujours point !
En mars 2005, Gilles Gouset éditait avec l’association « À la rencontre du petit patrimoine picard » (14 rue de la Prairie, 80170 Guillaucourt) le livre « Roses de Picardie ». Véritable mine de renseignements, l’ouvrage narre par le menu l’histoire de la chanson, en démythifiant quelques légendes (parfois tenaces). Il reproduit aussi nombre de documents qui démontrent la popularité de la chanson à travers le monde, tout au long de ses 90 ans d’existence. Le concert donné pour la présentation publique du livre à Amiens le 23 mars 2005, se déroulait en présence de la violoniste Marjorie Cullerne, la petite nièce de Haydn Wood. Ce sont alors une quinzaine de titres composés par Haydn Wood qui furent interprétés, dont cinq versions des Roses of Picardy.
Au cours de la séance de dédicaces qui suivit la cérémonie, Marjorie Cullerne, originaire du Canada (île de Vancouver), allait de rencontres en découvertes. C’est alors qu’elle apprit qu’il existait depuis peu une version « en picard » des Roses de Picardie ! Les paroles picardes, directement issues de la version anglaises initiales du texte, venaient d’être publiées dans le numéro 93 de Ch’Lanchron. Elles étaient signées par Jean-Luc Vigneux, qui lui interprétait a capella la « version locale » de « Chés roses éd Picardie ». C’est cette traduction que nous reproduisons ci-dessous.
Depuis, « Chés roses éd Picardie » ont aussi fait le tour du monde. La version picarde a en effet déjà été interprétée en Hongrie ou aux U.S.A.… et en Picardie aussi, notamment en ouverture de la fête des 30 ans de Ch’Lanchron.

Chés roses éd Picardie

1er couplet

Aveuc ses zius du bleu d’la mér,
Colinette al ravise chés hétresses,
Al djigne, al trainaille, al attind
Lo qu’él cavèe blanque a s’intchaisse.
Éne canchon al monte din ch’temps calme,
Conme éch vint qu’i s’émeut alintour.
Al acoute, al s’inlèrme, al tranne.
Ch’est s’premiére canchonnette d’anmour.

Refrain

Au momint d’chés roses in Picardie,
Din l’rousèe d’érgint a s’épénit.
Chés roses is fleurit’t in Picardie,
Mais n’y én o poé d’pu belle éq ti !
Chés roses is vont mourir au bout d’chés bieux jours,
Si janmoais nos cmins is leu sépèr’t
I réstroait éne rose vive, coér, in Picardie !
Chol rose lo, j’él warde din min tchœur !

2nd couplet

Chés énèes is fil’t sans nos attinne,
Pi vlo dz’ombes édsu ch’temps voélè.
Il ainmoait sarrer s’main din les siénes,
In rbéyant ch’bleu d’ses zius tchintchets.
Al ravise chés abes long d’chu cmin,
Y o dz’énèes qu’is n’s’y rvoét’té pu
Dpi chl’époque d’él tchote canchon d’chés roses,
Qu’ch’est l’darène canchon qu’al euche intindu.

Jean-Luc Vigneux 80 Abbeville (mars 2004)


Dernière mise à jour :
27-03-2013
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