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Ch’Lanchron 117-118,
Deux nouvelles "bindes à dessins" de Jacques Guignet


Accès à la table générale des matières de « Ch'Lanchron » nº 117-118


L’anniversaire des 30 ans de Ch’Lanchron s’annonce coloré.
C’est en effet avec un numéro "tout en couleurs" que l’année s’ouvre à Ch’Lanchron. Le double numéro 117-118 qui nous est offert en ce printemps 2010 est particulièrement agréable à feuilleter... et tout autant à lire !
La revue commence avec deux nouvelles bandes dessinées dues au tandem "Guignet - Depoilly". La suite promise aux aventures publiées à l’automne dernier est donc bien livrée. Nous avions alors découvert et lu "Wandrille Ratrucheux" et aussi l’enquête " Oz a tuè Rudolphe ", les deux premières bandes dessinées nées de la collaboration entre le Mersois Jacques Guignet et le Vimeusien Armel Depoilly (voir Ch’Lanchron nº 115-116, novembre 2009).
C’est avec un grand plaisir que nous entrons cette fois-ci dans le roman dessiné de cape et d’épée avec "Gauthieu d’Lattaignant". Ce gentilhomme picard (qui illustre "haut en couleurs" la couverture de Ch’Lanchron) n’hésite pas à croiser le fer pour rendre justice. Cachots et ponts-levis, huguenots et manants, pouvoir et jalousie constituent le fond de l’intrigue de cette série qui parut initialement par épisodes dans le Journal du Vimeu en 1978. Cette fois encore, tous les dessins ont été minutieusement numérisés et nettoyés, les textes ont été saisis et corrigés, et la présentation définitive permet au lecteur d’apprécier dans sa globalité le scénario et la finesse du dialogue comme la richesse du trait des deux auteurs.

Plus loin dans ch’jornal picard, nous retrouvons le même duo, à l’imagination fertile... Mais là, Guignet et voir Depoilly changent d’inspiration. "Rita chob bohémienne" est un récit des temps modernes. Séraphin, jeune paysan, vit heureux au village. Une roulotte fait halte sur la place. La blonde Rita apparait au pâtre qui ne conçoit alors plus la vie sans elle. Baluchon sur l’épaule Séraphin quitte son pays pour suivre jusqu’en Thiérache les traces des Bohémiens repartis. Il est le témoin d’insultes ou de violences, que son cœur amoureux ne supporte pas. Il se met en tête d’enlever la précieuse Rita. Mais la gendarmerie ne l’entend pas de cette oreille...
Derrière un prétexte simple, c’est toute la passion, la quête, et le conflit social qui se profilent. Cette BD. en picard est aussi publiée pour la première fois dans sa version intégrale. Elle bénéficie de plus d’une mise en couleurs particulièrement réussie, due aux pinceaux de Jacques Dulphy. Les évocations bucoliques et campagnardes alternent avec les scènes de bagarre ou de délire, dont l’interprétation colorée accentue le rythme. Ambiance garantie au fil des 36 séquences de "Rita chob bohémienne".

Ch’Lanchron 117-118 porte encore d’autres pépites dans ses 84 pages. Saviez-vous que l’équipe de musiciens et chanteurs de Ch’Lanchron fut en septembre dernier l’ambassadrice du département de la Somme au festival voir "Folkdance-net Creative 2009" qui se tenait à Szolnok, en Hongrie. Oui, nos "canteus d’ichi" chantèrent trois jours durant leur répertoire en version originale, en compagnie de troupes venus de Roumaine, Italie, Pologne, Angleterre... et Hongrie. La steppe hongroise sait désormais tout de "Chl’érignie d’Rumigny" et de "Bidet Léon". Lisez ce reportage assez extraordinaire au pays du paprika !

Rencontrez ailleurs les personnages de voir Ch’Dur et pi ch’Mo, les deux héros de la chronique dominicale de Jacques Dulphy (dans le Courrier picard). Le sculpteur François Dufour leur a donné forme, volume et couleurs. On oserait dire qu’il ne leur manque plus que la parole...

Publication du prix littéraire "Catieu Gaillard"


Le Premier prix de littérature en picard 2009 a été attribué par l’Agence pour le picard à Jean-Luc Vigneux, pour sa nouvelle "Catieu Gaillard". Nous avions pu lire un autre texte de l’auteur primé à ce même concours. Il s’agissait de "Et pi des séhus" (paru dans le numéro 113 de Ch’Lanchron). Ici, dans "Catieu-Gaillard" le registre est très différent. Une fille évoque ses souvenirs avec sa mère au cours de soirées passées à tricoter en écoutant distraitement le poste de radio. Le rappel d’un voyage scolaire aux Andelys Château-Gaillard rompt la tranquillité qui s’était installée dans leurs conversations. Une confidence, plus lourde qu’un secret de famille, amène à remonter à la période de l’évacuation de mai 1940. Les aiguilles arrêtent leur cliquetis. Le temps de la parole est venu.
C’est le texte définitif de ce long récit qui nous est proposé dans Ch’Lanchron. Écrite au féminin, cette nouvelle restera, à en juger par la distinction qui lui a été décerné, un temps fort de la littérature picarde.

Avec tous les noms de communes en picard !


Un épais dossier est également proposé aux lecteurs de Ch’Lanchron. Il s’agit de celui du doublage des panneauxd’entrée de villages en picard. Le Conseil général de la Somme vient de donner l’exemple en installant une dizaine de panneaux en picard tout au long de la D11. L’équipe de Ch’Lanchron avait pour sa part donné l’impulsion au début des années 1980 en posant une cinquantaine de doublages de panneaux en picard dans le Vimeu, le Ponthieu et l’Amiénois (relire Ch’Lanchron nº18). Voici donc, un quart de siècle après, que les autorités relaient cette initiative qui est accueillie avec dynamisme par la plupart des communes. La langue picarde devient un élément de valorisation, et ce n’est pas la moindre des reconnaissances !... Ch’Lanchron y est peut-être (aussi) pour un petit quelque chose ?
Ah oui... ce dossier spécial illustré de photographies récentes ou "d’époque", comporte une aide précieuse au développement du doublage des panneaux : la liste complète de toutes les traductions de noms de communes du département de la Somme. Inutile de vous donner ce conseil : chacun commence inévitablement par chercher le "comment on dit en picard" de son lieu de naissance !

Concluons cet effeuillage du premier Ch’Lanchron 2010 par l’annonce de la fête qui se prépare à Abbeville pour l’anniversaire des 30 ans de la revue. Trois jours de spectacles, de chansons, de salon littéraire, d’expositions, et autres joyeusetés bien picardes sont prévus... Le programme figure en pages centrales de Ch’Lanchron 117-118... Une longue page d’information très complète est également disponible sur le site Internet de la revue. Il semble qu’il soit dors et déjà prudent de réserver ses places pour les deux soirées cabaret... Le printemps risque d’être "picardement" intéressant à Abbeville, 30 ans après la naissance de Ch’Lanchron !


Ch’Lanchron nº 117-118 :


Dernière mise à jour :
23-08-2024
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