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D’autres publications de Jean-Luc Vigneux…
Mi, poéyer ? Janmoais !
Farce théatrale moderne (2005)
Tchot Louis i n’vo point à l’école
Conte pédagogique (2005) primé au Concours de littérature dialectale de Tournai (Belgique)
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Les diminches de Jean-Luc Vigneux, se situent à la charnière des années soixante et soixante-dix. Ce sont les années formica, stylo à bille et transistor.
Ces diminches ne sont pas tous semblables. Ils alternent, dimanches ordinaires ou dimanches de fêtes. À Abbeville, les matinées aux petits déjeuners améliorés sont ponctuées par la venue de l’oncle qui lave sa Dauphine. Elles sont troublées par l’heure de la messe qui appelle l’enfant à la Chapelle, l’église du quartier Menchecourt Thuison. Après des escapades dans les pâtures de La Bouvaque, elles se concluent par le repas familial. La truite dominicale est redoutée ; songeur, l’enfant s’échappe. L’auteur évoque dans ses diminches ses rencontres avec l’art moderne, depuis la Mauresque posée sur le buffet, jusqu’à la statue du parvis de la Maison de la culture d’Amiens.
Des observations émaillent chés diminches : celles de tableaux de Raoul Dufy ou de Van Gogh, une visite à l’église moderne de Foucarmont, ou encore une contemplation d’une peinture contemporaine pleine d’interrogations. Ces voyages intérieurs sont décrits en picard. La langue picarde utilisée par Jean-Luc Vigneux est composée de touches d’une peinture où chaque mot se reflète dans ses voisins pour porter un éclairage nouveau.
Chés diminches est suivi de Ch’pu bieu mot d’picard . Cet abécédaire inédit a fait l’objet d’une interprétation publique lors de la fête des 30 ans de Ch’Lanchron, en mai 2010. Les choix subjectifs proposés ici par Jean-Luc Vigneux sont un jeu de sons et d’évocations. En voici un exemple, à l’entrée « Quate-écmins », l’auteur suggère la question qui suit : « Quante i y o troés routes, écmint qu’oz appelle éch quate-écmins ? »
Chacun pourra faire sienne cette liste… ou la modifier en intégrant son propre vocabulaire picard.
D’autres pépites sont semées au hasard des pages de ce livre. Poèmes (la série des trois textes « N’impèque ») et autres bonis (les deux nouvelles « Chés Dauphine » et « Marthe et pi Émile ») veulent surprendre le lecteur, le distraire, voire le dérouter. Écrire en picard aujourd’hui, n’est-ce pas choisir une autre route ? Depuis longtemps Jean-Luc Vigneux a coési sin cmin , celui d’une langue picarde toujours soignée.
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Table des matières de « Chés diminches »
Introduction et présentation (par Jacques Dulphy)
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Chés diminches
1. Ch’diminche
2. Vincent
3. Ch’diminche au matin
4. Chol négresse noére
5. Rallongi
6. David
7. Rapioti
8. Raoul
Ch’pu bieu mot d’picard
Chés bonis in ramindo :
Chés Dauphine
Marthe et pi Émile
N’impéque
N’impéque… qu’a n’impéque point
N’impéque… coér !
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Avec lexique picard-français
Bibliographie et distinctions de l’auteur
Format 17 cm x 24 cm - Couverture pelliculée, quadrichromie
Ouvrage illustré de photographies en couleurs
100 pages - 12,00 Euros
Édition originale par « Ch’Lanchron » © 2013
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